Maisons/Rues/ Paris
Faisant à peine 1 mètre de large (et encore moins à certains endroits), le Sentier des Merisiers, qui relie dans le 12e arrondissement le boulevard Soult à la rue du Niger. Une voie étonnante en plein coeur de la ville bordée des maisons individuelles, et notamment une jolie maison à colombages.
La rue des Degrés n’est pas habitée, n’est pas vraiment une rue – mais plutôt un escalier -, et pourtant, la rue des Degrés est bien, grâce à ses 5,50 m de long, la rue la plus courte de Paris.
Construite en 1540, cette rue étroite (1,80m) permettait autrefois aux habitants du quartier de rejoindre directement la Seine, coupée aujourd’hui par le Quai Saint-Michel.
Une légende raconte qu’au 15e siècle, un chanoine nommé Dom Perlet se livrait ici à l’alchimie en compagnie d’un chat noir, lequel arrivait à extraire d’un coup de patte les poissons de la Seine. Trois étudiants persuadés qu’il s’agissait là d’une affaire diabolique s’emparèrent de la bête et la jetèrent à l’eau. Dom Perlet, qui était en voyage à ce moment, réapparut quelques jours plus tard avec le chat. Les étudiants furent dénoncés et pendus, et le chat a continué a pêché paisiblement au bord de l’eau…
Au coeur du quartier latin se cache l’impasse Sallembrière, parmi les plus étroites de Paris, qui mesure à peine 1 mètre de large. Pour la voir, il faut prendre la rue Saint-Séverin et s’arrêter au numéro 4 bis. Malheureusement, une porte ferme aujourd’hui l’accès à cette vieille voie datant du 13e siècle.
Vous pouvez néanmoins apercevoir, gravé sur la façade, l’ancien nom de cette impasse : « cul-de-sac Sallembière ». Cul-de-sac est le vieux nom donné aux impasses, modifié à partir du 18e siècle.
Située en face du Centre Georges-Pompidou, la rue de Venise fait deux mètres de large. Lieu de passage entre la rue Quincampoix et la rue Saint-Martin, elle doit son nom à un ancien changeur vénitien dont l’enseigne s’appelait « À l’écu de Venise ». À l’angle de la rue Saint-Martin, vous pouvez voir les traces de la fontaine Maubuée, l’une des plus vieilles fontaines de Paris, construite en 1733 et déménagée ici en 1937.
Anciennement appelée « rue Percée », cette rue a pris son nom actuel en 1877 en souvenir du prévôt Hugues Aubriot, à qui l’on doit de nombreux monuments à Paris comme la Bastille ou le Pont Notre-Dame. Avec ses boute-roues, son caniveau axial et ses vieilles maisons qui la borde, c’est un véritable voyage à l’époque médiévale qu’offre cette rue au coeur du Marais.
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