Histoire de vacances
Le site exceptionnel de Yosemite, aux États unis, classé au patrimoine de l'UNESCO est plongé dans un épais nuage de fumée. La visibilité pour les hélicoptères est extrêmement limitée, mais les pompiers doivent faire vite. Le feu progresse rapidement. Près de 5 000 hectares sont déjà partis en fumée. "La situation est très particulière, car il y a beaucoup d'arbres morts à cause de la sécheresse ces dernières années".
Les habitations les plus proches évacuées
Le parc Yosemite est très prisé des Américains. Les Séquoias géants qui peuvent atteindre 85 mètres de haut sont la principale attraction. Mais ce trésor est aujourd'hui en péril à cause de la sécheresse persistante en Californie. Le parc a été fermé aux visiteurs par précaution et les habitations les plus proches ont été évacuées. Outre la Californie, d'autres états comme l'Oregon, Washington ou l'Alaska sont menacés par des incendies.
Chengde fut en effet choisie sous les Qing par la cour impériale pour servir de résidence d'été : il fallait donc des édifices dignes d'accueillir de si illustres hôtes ; c'est notamment au XVIIIe siècle que la ville est dotée des remarquables monuments, avec en premier lieu le Palais d'été (littéralement, la résidence de montagne), vaste domaine impérial parsemé de dépendances, de temples inspirés de l'architecture bouddhique...
Dès la chute du Premier Empire, en 1815, les riches Britanniques prennent l'habitude de se rendre en hiver à Hyères ou à Nice (d'où la fameuse Promenade des Anglais, en bord de mer) pour bénéficier de la douceur du climat méditerranéen.
Ils entraînent dans leur sillage toute l'Europe aisée,. Têtes couronnées, aristocrates et rentiers se précipitent dans les nouvelles stations climatiques, thermales ou balnéaires.
Les Autrichiens aiment à se retrouver à Carlsbad (aujourd'hui Karlovy-Vary) ou Marienbad, en Bohême. Les Allemands préfèrent Bad Ems, en Rhénanie, tel l'empereur Guillaume 1er, à l'origine d'une célèbre dépêche.
En France, le Second Empire voit la création de Biarritz, dans le pays basque, station préférée d'Eugénie de Montijo, ainsi que de Deauville, sur la côte normande, de Vichy, en Auvergne, de Plombières, dans les Vosges, où l'empereur Napoléon III reçoit en secret le ministre piémontais Cavour...
C'est aussi au XVIIIe siècle, que se développe l'habitude des bains de mer à des fins thérapeutiques, dont le grand modèle est Brighton.
Au milieu du XVIIIe siècle, la haute montagne, jusque-là répulsive, fascine à son tour l'Europe lettrée, sensible aux descriptions de Jean-Jacques Rousseau .
Dans le même temps, un autre Genevois, l'étudiant Horace Bénédict de Saussure, se prend de passion pour le Mont Blanc, qui est alors partie intégrante du royaume de Piémont-Sardaigne.
Les peintres du 19ème siècle comme Casper David friedrich imaginent le promeneur au-dessus de la mer de brume.
A la Renaissance,, nobles et artistes inventent les voyages culturels ». Ils se rendent à Rome et en Italie, à la recherche des splendeurs de l'Antiquité. Montaigne nous a ainsi laissé une relation de ses voyages outre-monts, comme bien après lui Stendhal et bien d'autres.
Cette pratique se généralise au XVIIIe siècle sous l'influence des Britanniques : les enfants des grandes familles sont envoyés en Italie - outre Rome, Pompéi devient une étape incontournable - pour parfaire leur formation.
En parallèle, les Britanniques inventent le tourisme thermal. Le premier lieu de destination est, en Angleterre même, la station de Bath, merveille architecturale de style georgien, inspirée par les Romains qui avaient déjà développé des thermes dans cette ville. La bonne société s'y promène, se rend au théâtre et va surtout jouer. Elle lance ainsi une mode qui perdurera jusqu'au début du XXe siècle : celle des villes d'eaux.
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