Syrie; reconstruction de vergers
Sur son terrain de la Ghouta orientale, près de Damas, Radwan Hazaa s'apprête à semer des centaines de graines de grenadiers dans l'espoir de compenser la perte de plus de 3.000 arbres, victimes des tirs d'obus ou de la sécheresse des années de guerre.
Dans le village de Deir al-Asafir, cet agriculteur de 50 ans profite à la fois du retour au calme et d'un hiver très pluvieux ayant généreusement renfloué fleuves et nappes phréatiques.
Avant le déclenchement du conflit syrien en 2011, la Ghouta orientale était le grenier alimentaire de la capitale Damas.
Mais cet ancien verger réputé pour ses champs, ses arbres fruitiers et ses fermes a subi les retombées d'années de combats et de siège du régime.
Ancienne place forte de la rébellion contre le président Bachar al-Assad, la région a été reconquise en avril 2018 par le régime, avec l'aide de Moscou, au terme d'une offensive de grande ampleur. Elle a été suivie d'accords de reddition négociés par les Russes, qui ont vu des dizaines de milliers de combattants et de civils évacués vers d'autres régions.
Aujourd'hui, il mise sur l'excédent hydraulique pour contribuer à redonner vit à ses terres. "Je n'ai jamais vu des précipitations aussi importantes que celles" de l'hiver dernier, se réjouit-il.
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