Les signes avant coureurs.
Les oiseaux se sont tus, les poissons se sont déplacés, les éléphants ont fui. Les témoignages n'ont pas manqué pour décrire les changements de comportement de certains animaux quelques minutes avant que les vagues du tsunami ne ravagent les côtes de l'océan Indien, le 26 décembre 2004.
Tremblement de terre et serpent
Les poissons et les mammifères marins
A Sanriku, au Japon, en 1896, les anguilles envahirent la plage avant un séisme et un tsunami.
Les vibrations de la terre
L'approche scientifique
Afin de survivre aux multiples dangers auxquels ils sont confrontés, les animaux ont développé à l’extrême leurs facultés de perception. Chez certaines espèces animales, c’est l’ouïe qui s’est spécialement affinée. Le spectre sonore qu’elles captent est fortement augmenté vers le haut ou vers le bas, leur permettant ainsi d’entendre «de loin» leur ennemi.es chauves-souris et les insectes, par exemple, perçoivent les ultrasons qui sont inaudibles à l’être humain. Or, les roches soumises à de fortes pressions, comme c’est le cas lorsqu’un tremblement de terre se prépare, émettent des sons de très haute fréquence. C’est certainement pour cette raison qu’au Sri Lanka, peu avant le séisme qui déclencha le tsunami de décembre 2004, des témoins ont vu des milliers de chauves-souris quitter, en plein jour, le fond de la grotte où elles étaient réfugiées, alors que ces animaux ne sortent normalement que la nuit.
Poules, oies, pigeons
Il est d’observation courante que les poules, les oies et les pigeons manifestent une très grande agitation avant les tremblements de terre. D’après certains chercheurs, cet affolement serait dû à la capacité de ces oiseaux à percevoir les émissions de gaz radioactifs, comme le radon, émissions qui ont lieu lorsque les couches de roches souterraines qui retiennent les gaz en profondeur se fendillent et se déplacent peu avant que la terre ne tremble.
La finesse des perceptions des animaux est certainement une partie de l’explication du pourquoi de la prescience du danger qu’ils possèdent, mais elle n’explique pas tout.
Deux raisons poussent à penser qu’il doit y avoir autre chose que ce sixième sens dont on parle tant. La première raison est que les animaux réagissent avant que l’événement ait lieu et la deuxième qu’ils réagissent de manière intelligente, adaptée au danger.
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