En contrebas d’un projet d’appartements "pieds dans l’eau" sur la petite plage branchée de Monica, près de Casablanca, une seule dune a résisté à l’appétit des constructeurs : ici comme ailleurs au Maroc, le sable est pillé pour nourrir une industrie du bâtiment croissante.
Un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) sur la surexploitation du sable dans le monde, publié début mai, pointe du doigt le rôle des "mafias du sable" dans la disparition des plages marocaines, sur fond de bétonnage du littoral. La moitié du sable utilisé chaque année dans la construction au Maroc, soit 10 millions de mètres cubes, est extraite illégalement, selon ce rapport.
Derniers commentaires